De la Diplomatie étatique, relations internationales Sud Sud ?

Diplomatie & exigences de souveraineté, relations bilatérales et internationales
En guise de concept de science politique.
Les exigences de souveraineté, les relations bilatérales et internationales nécessitent des échanges et relations économiques, culturelles, politiques et diplomatiques y compris avec la France et l’Europe.
Dans le cadre des relations bilatérales et internationales des peuples et pays des rapports économiques, politiques, culturels, et diplomatiques doivent s’établir normalement sur la base de la réciprocité avec les anciennes puissances coloniales comme la France, l’Amérique et l’Europe. De tels rapports d’État à État ne sont pas à confondre et ou n’ayant rien à voir, avec le néocolonialisme et les prétextes d’une quelconque préséance coloniale sur nos allies et peuples frères anti-impérialistes mondiaux .
De tels rapports à l’ancienne puissance coloniale telle que la France excluent le pacte colonial, ils exigent le rétablissement de l’équité économique et financière dans les termes des échanges et des prix des produits et matières issus des transactions commerciales. Toutes ces relations inscrites dans les cadres conventionnels législatifs nationaux et internationaux sont basées sur des principes souverains d’égalité, de réciprocité économique, culturelle, scientifique. Tel que les partenariats se doivent être fondés sur le respect de la souveraineté, le développement et des échanges économiques et dans d’autres domaines précis d’utilité excluant :  tout pacte contre nature d’alliance équivoque impérialiste et néocolonial. 
L’impérialisme et ses préoccupations ont été de toujours d’éloigner les peuples des dernières colonies sous son influence des réalités caribéennes et sud-américaines. L’information étatique et médiatique occidentale traduit la hantise du système de voir ces peuples et pays se rapprocher de l’orientation des peuples de l’afro- Eurasie et de certains états indépendants qui veulent se libérer de l’influence occidentale.
L’information officielle se base sur le maintien et l’entretien des préjugés d’un imaginaire colonial manière de faire perdurer une politique d’isolement géoculturel, dernière le système occidental colonial et ou néocolonial. Au contraire l’orientation afro-asiatique dispose des éléments de civilisation culturelle, spirituelle et politique, face à la volonté occidentale d’éloignement. La réalité sud-américaine et caribéenne, les rapprochements qui s’opèrent entre peuples et pays frères de l’Orient et de l’Afrique ou de l’Eurasie procèdent des atouts pour sortir de l’encerclement les peuples exploités et dominés y compris ceux des dernières colonies. Comment tirer profit de cette stratégie opposable sans prendre en considération tous les éléments qu’elle contient ? Autant de facteurs spécifiques aux peuples et pays non européens tels que leur civilisation, cultures, traditions qui leur permettent de réussir leur expérience de sortie et en dehors de l’orbite de domination occidentale. De là où ils peuvent construire leur alternative, leurs propres intérêts, économiques et politiques sur la base de l’unité de parole et d’action entre peuples frères.
Relever le défi n’est-ce pas de restituer sous ce rapport en toute sincérité intellectuelle et ou, politique qu’il existe une « stratégie multipolaire solidaire inter sud américaine et des pays révolutionnaires anti-impérialiste d’Orient ». C’est faire preuve de responsabilité que de rompre avec l’imaginaire colonial occidental de l’anti-afro asiatisme, en présentant cette évidence au lecteur ou tout simplement à nos peuples et pays caribéen. D’Autant qu’il concerne leur intérêt présent et futur en sachant qu’il faut se désaliéner de la politique prédatrice la civilisation occidentale aux Amériques et aux Caraïbes.
Puisqu’il existe une stratégie multipolaire entre les Amériques, les Caraïbes et le monde oriental non communiste et révolutionnaire. Cette stratégie n’exprime- telle pas les préoccupations sud-américaines, caribéennes et du monde oriental de concerter. Puis qu’elles passent aujourd’hui par l’assentiment de gouvernance étatique populaire souveraine dans notre subcontinent en relation avec la Syrie, l’Iran, la Palestine et l’Axe de la Résistance dont le Hamas reconnu par la quasi-totalité des pays engagés latino américains. N’est-ce pas l’expression d’une réelle stratégie qui rend compte de manière intelligible que les intérêts des peuples et du subcontinent américain ne sont pas en contradiction avec ceux du monde oriental aux civilisations spirituelles!
Lesquels constituent des points communs d’un consensus. Non pas une simple conjoncture de circonstance mais véritablement une nécessité d’Unité de parole et d’action en face d’une tierce culture et de son système dominants.
Il s’explique suivant cette logique excluant subjectivité et état d’âmes réactionnaire d’intellectuels occidentalisés. Une volonté stratégique des Peuples et des États à fructifier dans tous les domaines un dialogue des cultures et des civilisations pour créer un nouvel équilibre et une dynamique d’avancement, de développement et de survie protectrice.
-Le dialogue des cultures et des civilisations est au cœur de telles échanges entre les consciences populaires leurs spiritualités et de la raison émancipatrice des peuples et nations des tutelles de l’impérialisme culturel et économique des occidentaux. Avec la représentation contemporaine des pays et peuples émergents les impérialistes ne peuvent plus concevoir la « communauté internationale » et ses institutions comme leur apanage dans leur concept unipolaire de la mondialisation.
L’enjeu est aussi, au cœur de la maîtrise d’une gouvernance mondiale paritaire pour rompre avec comme la mauvaise utilisation du pouvoir qui doit rompre avec l’hégémonisme du Nord sur le Sud d’où proviennent les catastrophes pour l’humanité et la planète en proie à la destruction sur le plan écologique et militaire en fonction des mêmes volontés de puissances monopolistes sur le contrôle du pétrole où des autres richesses du tiers-monde et des peuples du sud par ceux du nord .
Dans ce contexte cette stratégie multipolaire justifie aussi et surtout la ligne coopération et de solidarité nécessaire pour la surveillance conjointe, de nos espaces vitaux, par le mouvement Afro Eurasie anticolonialiste, et par l’Axe de la Résistance d’Orient et en général des peuples face à l’impérialisme occidental. S’agit d’empêcher que les espaces populaires des peuples du Sud ne basculent pas dans l’escarcelle de l’ennemi colonial et impérialiste. Les dits espaces sont en même temps, parce qu’ils sont populaires, des espaces de souveraineté à ne pas livrer aux centres de manipulations hégémoniques.
C’est la raison pour laquelle l’unité de parole et d’action s’impose aussi, (sur un plan particulier et généraliste concernant les nuisances prédatrices occidentale) .Les types d’organisations étatiques que les peuples et nations concernés et respectifs mettent en place doivent résister à tout prix dans tous les domaines. Sur ce s’imposent différents niveaux d’échanges et de communication entre les États et les peuples des Amériques, des Caraïbes et du monde de l’Orient anti impérialistes. Dans la réalité de tels échanges n’auraient pas lieu si des intérêts n’existaient pas. Et nous verrons comment les intérêts des civilisations d’Orient en particulier et d’autres civilisations spirituelles ne sont jamais en contradiction avec ceux d’aucun peuple et d’aucune nation ; et à plus forte raison les nations et peuples exploités et dominés par le colonialisme et l’impérialisme. C’est ce qui explique les relations de solidarité et d’assistance commune entre pays orientaux et ceux des Amériques et des Caraïbes à ce niveau de mutuelle compréhension et développement. Sinon cette communication ou relations internationales et diplomatie ne se manifesteraient jamais aux Amériques et aux Caraïbes que ce soit au Venezuela, à Cuba, en Équateur, en Bolivie, dans les grandes et petites Antilles. Voir aussi en Russie en Chine et en Corée ; ailleurs dans d’autres pays ; comme dans tous le Tiers-monde en Asie en Afrique.
Il S’agit dans un contexte de coopération et de solidarités des peuples et pour le répéter ; ces sociétés en dépit de leur éthique particulière et leur spécificités, ne sont jamais en contradiction en fonction de leurs intérêts, à plus forte raison les nations et peuples exploités et dominés par le colonialisme et l’impérialisme.
Les vrais amis de nos peuples sans État ne sont-ils pas dans le camp de la réforme anti-impérialiste bolivarienne?


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