IL FAUT UN VAINQUEUR ET UN VAINCU!
L'AFRIQUE, LE TIERS MONDE, LA LUTTE SUD NORD ET L'ANTI IMPERIALISME GLOBAL VAINCRONT!
L'AFRIQUE, LE TIERS MONDE, LA LUTTE SUD NORD ET L'ANTI IMPERIALISME GLOBAL VAINCRONT!
INTRODUCTION AU PANAFRICANISME
INSTRUMENTALISÉ PAR L'IMPERIALISME
Le panafricanisme un mouvement de libération des peuples africains
Origines et Principes.
Le panafricanisme un mouvement de libération des peuples africains
Origines et Principes.
Les
manœuvres de division ethniques, raciales et confessionnelles des afrocentristes
et égyptianistes basées des plans impérialo sionistes visent à contrecarrer
l’unité africaine sous couvert déguisé de "l'africanisme" ou de l'extémisme afrocentrique.
Des
tentatives de partition de l’Afrique ont été expérimentées et initiées sur des
bases ethniques, raciales et confessionnelles, instrumentalisées par l'impérialisme; de telles manœuvres
divisionnistes portent préjudice à l’unité géopolitique continentale africaine
du Nord au Sud y compris des objectifs du peuple noir de la diaspora. Nous avons l’exemple de la partition confessionnelle du Sud Soudan. Le cas des extrémistes afrocentristes en Martinique relève d'une même instrumentalisation d'intellectuels de service.
Aux
origines historiques le panafricanisme s’est avéré un mouvement de libération
des peuples noirs. Ce courant politique a été incarné institutionnellement par
l’Organisation de L’Unité Africaine (L’O.U.A.) fondée à Adis ABEBA en Éthiopie,
pays qui reste encore aujourd’hui le siège de l’organisation et à travers des
gouvernements et des personnalités africaines, dont Kwame Nkrumah et les autres initiateurs .
Selon
les pairs et fondateurs, l’O.U.A. appartiendrait à tous les africains qu’ils
soient du continent ou de la diaspora à sa genèse, le panafricanisme est fondé
sur les critères de l’intégration des
peuples africains et de leur unité face à l’Europe coloniale et impérialiste.
Cependant en Europe et aux USA des laboratoires de manipulations visent des objectifs contraires au profit des stratégies tentaculaires des olligarchies satanistes et impériales à travers leur financement de projets truqués concernant l'activisme des extrémistes racialistes...
L'unité africaine est tout le contraire de telles manipulations!
Un
concept tenant compte de la dimension géopolitique démographique et culturelle africaine inhérent aux diversités africaines au
plan ethnique, racial, spirituel et ou religieux qui requièrent de l’unité et
de la tolérance comme facteur d’union, en rapport aux composantes raciales et
des civilisations plurielles. L’intervention du racialisme et de
l’afrocentrisme a pour but de faire voler en éclats ces principes fondamentaux
d’unité ou d’union africaine…
Antérieurement
à cette fondation moderne et contemporaine de l’OUA les résistances africaines
dans leur caractère global il faut signaler les mêmes préoccupations des autres
réformateurs historiques qu’il s’agisse d’Afrique du Nord
ou des autres illustres grands Résistants à
l’Est et l’Ouest et partout sur le continent africain.
VOIR :
Les grands résistants AFRICAINS. (voir Grandes
Figures Africaines Ibrahima Baba kaké Edditions ABC Paris 75005 1976).
LES INSTIGATEURS, SOUTENEURS, CHEFS D'ORCHESTRES ET FINANCIERS DES DIVISIONS RACIALES ETHNIQUES CONFESSIONNELLES,
MONDIALES AFRICAINES ET AUTRES SOUS COUVERT
DE L'AFRICANISME , RACIALISME ET DU REGIONALISME
DES AGENCES NON EXHAUSTIVES NEGROPOLITAINES EXISTENT :
EN MARTINIQUE & EN AFRIQUE
EN MARTINIQUE & EN AFRIQUE
LE SIONISME DISPOSE DE SES divisionistes :"Indépendantistes dépendantistes
" Berbères, Kurdes irakiens et les organisations d'hypocrisies identiques d'instrumentalisation (loi 1901 et autres instituts) de la diapora utilisant:
les symboles, de l'histoire, de l'Afrique à l'instar des drapeaux berbères et kurdes irakiens "La réparation, l'esclavage crime contre l'humanité, l'histoire, et autres...
institutions,publications médias, colloques, et le drapeau noir rouge vert etc...)
institutions,publications médias, colloques, et le drapeau noir rouge vert etc...)
AU VRAI PANAFRICANISME UNIFICATEUR S'OPPOSE LE SIONISME NEGRISTE EXTREMISTE
POUR LE TRIOMPHE DE NOS PEUPLES
AUX CARAIBES, EN AFRIQUE, DANS LA DIASPORA.
Les Théories ethnicidaires, génocidaires, monothéistophobes afrophobes, orientalophobes, divisionniste et leurs propagandes sectaires sournoises pervertissent la panafricanisme!
L’Abréviation AAUPM signifie (Afrocentrisme d’Africat Ma’at de l’Université de Poitiers en Martinique et autres) ; c’est-à-dire l’extrémisme fasciste ethno racial anti patriotique.
Cette
idéologie est néfaste et préjudiciable à l’identité africaine ( afrogénère ou
des afro descendants) alors que les identités africaines ou autres se doivent-être
en harmonie et non en conflit avec le ciment sociétal patriotique national »,
d’une nation arc-en-ciel » comme la notre.
Derrière la volonté de défaire l’unité
patriotique se cachent des velléités de conflits ethno raciaux complotistes : «
Tous Créoles » et à rebours « Tous Négros …»(ou l’extrémisme afro centriste ou
du néo fascisme Tous CRÉOLES).
En leur temps, les nationalistes et patriotes africains Cheikh Anta Diop, Wole Soyinka et autres condamnèrent ce néo fascisme négritudiste de Léopold Sedar Senghor. Nous avons à faire face aux identiques manipulations avec les égyptianistes (voir l’égyptianisme Tome 1) à l’instar du « peuple élu blanc » ces déviations machiavéliques tentent de s’inventer « un peuple élu noir » et à recréer artificiellement « un sionisme noir ». Il s’agirait de prendre en l’occurrence une entité noire calquée sur « Israël le« pharaon d’égyptien »ou le laboratoire du Soudan du Sud à ces fins conflictuelles de guerres civiles et ethniques ou raciale». (Voir Annexe : N°)2 Réf- Jonction du Sionisme et du Panafricanisme Oumma Com et vidéo Youtube (Centre Afro Antilles Guyane libro bibio).
De tels courants ont été inventés des obédiences et de leurs laboratoires et ateliers d’où sont sortis ces nouveaux ballons d’essais propagés dans la diaspora noire, aux Antilles, dans l’émigration,
et les dernières colonies (voir chapitre EIMGRATION ET SIO-NISME).
Disons que ces courants racialistes négristes ont été inventés contre le mouvement de libération nationale et l’institution étatique martiniquaise et antillo guyanaise sur des valeurs centrales de modération et d’intégration tolérante de la « Nation Arc-en Ciel » à l’instar de l’équilibre politique de Nelson Mandela , correspondant à la norme de configuration sociétale caribéenne et Sud Américaine, multiraciale et au patriotisme aux antipodes du chauvinisme ethno racial des extrémismes néo fascistes…
L’exception à vérifier selon certaines sources et informations, d’autres peuples européens d’obédience Orthodoxe des chrétiens d’origine slave, russe et orientale, ne partagent pas la même vision du monde occidental judéo chrétien.
JONCTION DU PANAFRICANISME ET DU SIONISME
AUTEUR RENE NABA
INTERNATIONAL
iLa jonction
entre sionisme et panafricanisme
Israël en Afrique, à la
quête d’un paradis perdu (2/2)
La jonction entre sionisme
et panafricanisme, les excroissances doctrinales des deux points noirs de
l’Occident de l’époque contemporaine,-la persécution des Juifs et la traite
négrière-, a longtemps été caressée par les pères fondateurs du sionisme désireux
de fonder avec les peuples africains, une communauté des persécutés. Léon
Pinsker dans l’Auto émancipation (1882), le philosophe Martin Bubber à la tête
du Die Welt, journal de l’organisation sioniste mondiale, dont il assura la
rédaction en chef de 1889 à 1901, et, Golda Meir, ancien premier ministre
israélien, ont plaidé en faveur d’un tel projet.
Juifs et Noirs américains
ont longtemps constitué d’ailleurs, avec les confédérations syndicales
américaines, l’ossature du Parti Démocrate américain. Ailleurs, dans le monde
occidental, des tentatives se font régulièrement jour pour associer Juifs et Noirs
dans des démarches revendicatives communes. Tel est le cas par exemple en
France du mouvement anti-raciste « SOS-Racisme » qui opère en
concertation étroite avec l’Union des Etudiants Juifs de France.
Le mot d’ordre Back to
Africa (retour en Afrique), lancé par Marcus Garvey, en 1920, avait d’ailleurs
été perçu, à l’époque, par bon nombre d’observateurs comme l’équivalent
africain du mot d’ordre sioniste « retour à Sion ». Mais le rêve
d’une fraternité de souffrances s’est brisé sur les amers constats des dures
contraintes de la Realpolitik. Ainsi, durant la période de la décolonisation,
Israël s’est en effet systématiquement rangé du côté occidental, c’est à dire,
dans le camp de ceux qui étaient perçus par les Africains comme des oppresseurs
coloniaux, allant même jusqu’à concevoir avec la France et le Royaume Uni, une
« expédition punitive » contre l’Egypte, en 1956, en vue de briser la
base arrière de soutien à la Révolution algérienne.
Cela a été le cas aussi
avec l’Afrique du sud, où l’Etat hébreu, au mépris de sa philosophie affichée,
a été un des principaux soutiens au régime d’apartheid, engageant même avec lui
une coopération nucléaire. Cela a été enfin le cas avec la Turquie, où les
rescapés du génocide hitlérien ont constamment refusé de reconnaître aux
survivants arméniens du génocide turc, premier génocide du XX me siècle, le
qualificatif de « génocide », tant par égard pour leur alliance
stratégique avec la Turquie, que par souci de réserver au génocide hitlérien
son caractère exclusif et exemplaire au bénéfice de la thématique victimaire de
la diplomatie israélienne.
Dans son inoubliable
« Discours sur le colonialisme », Aimé Césaire dénoncera le primat
accordé par les Européens à l’expiation du génocide hitlérien dans une démarche
visant à occulter ce qu’il estime être le plus grand génocide de l’histoire
moderne, la mise en esclavage de l’Afrique et la traite négrière. La rupture
entre Juifs et Noirs est intervenue précisément durant la période de la
décolonisation de l’Afrique. Afficher un soutien résolu à l’indépendance
d’Israël, et, carboniser, dans le même temps, les Algériens à Sétif et à
Guelma, faucher à la mitraille les Sénégalo-maliens à Thiaroye, les Camerounais
et les Malgaches sur leur sol national, pour étouffer toute velléité d’indépendance
africaine, a paru aberrant à bon nombre d’Africains, qui y ont vu la marque
d’une collusion entre les pays occidentaux et le nouvel Etat juif naissant.
Israël est alors apparu
comme une créature de l’Occident, un instrument de répression dans le tiers
monde, le protecteur des dictateurs africains à l‘instar de Joseph Désiré
Mobutu au Zaïre et plus récemment de Laurent Gbagbo, en Côte d’Ivoire.
L’Afrique est partiellement
redevable de son indépendance au Vietnam et à l’Algérie. N’était-ce la défaite
française de Dien Bien Phu (1954), première défaite d’une armée blanche face à
un peuple basané, et, l’hémorragie de la guerre d’Algérie, la colonisation de
l’Afrique aurait perduré. Les Africains en ont conscience de cette fraternité
d’armes. Sans parler de la rupture collective des relations diplomatiques des
pays arabes avec Israël, en 1973, dans la foulée de la 4eme guerre
arabo-israélienne, le Mali, à titre d’exemple, a, dès son indépendance, dépêché
un contingent symbolique de sa jeune armée pour se ranger aux côtés des
combattants Algériens. Et c’est un psychiatre antillais, compagnon de route de
la Révolution algérienne, Frantz Fanon, qui théorisa le mieux la nouvelle
alliance entre Arabes et Africains, scellée sous l’emprise coloniale, dans un retentissant
ouvrage au titre ravageur « Les Damnés de la Terre ».
La rupture judéo-africaine
a donné naissance aux Etats-Unis au mouvement des Blacks Muslims et au
ralliement à l’Islam d’une frange de la communauté noire américaine, notamment
de mythiques personnalités tel le boxeur Cassius Clay, alias Mohamad Ali, et
vraisemblablement Jermaine Jackson, frère aîné de Michael Jackson, le roi de la
pop music, et, sur le plan international, à une convergence arabo-africaine.
Nostalgique des temps anciens, Israël, telle une incantation, célèbre chaque
année la fête de l’Afrique, le 21 juin, jour de la fête de l’été, alors que
partout ailleurs sur la planète est célébrée, ce jour là, la fête de la musique.
La
Chine, un frein à la progression israélienne
L’avènement de la Chine
comme acteur majeur du continent, comme en témoigne son récent succès au G20 de
Pittsburgh (Etats-Unis), le 25 septembre 2009 (1), l’attractivité de ce nouveau
partenaire majeur de l’Afrique, sans passif colonial, a modifié la donne sur le
continent au point d’entraver la progression israélienne, plaçant Israël en
porte à faux avec une diplomatie d’ouverture en ce qu’elle heurte de front la
stratégie du géant chinois.
Via l’Iran, le Soudan et
l’Arabie saoudite, la Chine vise à sécuriser son ravitaillement énergétique de
l’ordre de dix millions de barils/jour en 2010, en vue de soutenir sa
croissance et de réussir l’enjeu majeur de sa diplomatie attractive, le
développement sud-sud. Mais la croissance exponentielle de ses besoins pourrait
exacerber la tension sur les cours du brut et les marchés pétroliers
fragilisant davantage les économies occidentales déjà déstabilisées par
l’effondrement du système bancaire.
Le commerce bilatéral Chine
Afrique a été multiplié par 50 entre 1980 et 2005. Avec 1.995 milliards de
dollars de réserve de change, une main d’œuvre bon marché exportable, une
absence de passif colonial, la Chine a déjà supplanté la France et les
Etats-Unis en tant que principal partenaire commercial de l’Afrique et se pose
en puissance mondiale.
La concurrence entre la
Chine et l’Europe en Afrique a conduit onze pays africains producteurs de
matières premières à remettre à plat les contrats qui les lient aux compagnies
exploitantes depuis les années 1990.Tel est le cas du Liberia (contrat du fer
avec Mittal), de la Tanzanie (Aluminium), de la Zambie et de l’Afrique du sud
(platine et diamant) notamment. Emboîtant le pas aux producteurs du pétrole,
les Etats africains entendent mettre à profit l’envolée des prix des matières
premières pour procéder à des ajustements de prix davantage conformes aux lois
du marché.
Dans ce combat
spectaculaire sur « la vérité des prix », le plus en pointe se trouve
être Joseph Kabila, Président de la République Démocratique du Congo, un pays
jadis en faillite sous le règne de Joseph Désiré Mobutu, le protégé des
Américains et des Français. Dans un geste d’une audace inhabituelle, Kabila Jr.
a remis en cause pas moins de soixante et un (61) contrats miniers. Cette
nouvelle donne placerait la Chine en meilleure posture dans la bataille pour le
contrôle des sources d’énergie et expliquerait sa discrétion dans sa percée
capitalistique, en faisant un facteur majeur de recomposition de la géo
économie mondiale (2).
Premier détenteur de bons
de trésor américain, de l’ordre de 727 milliards de dollars, devant le Japon
(626 milliards de dollars), la Chine y a déjà adopté le ton, invitant, le 13
mars, les Etats-Unis à « honorer ses engagements, à se comporter en une
nation en qui on peut avoir confiance et à garantir la sécurité des liquidités
chinoises », dans une admonestation jamais subie par la puissance
américaine.
Le commerce des Etats-Unis
avec l’Afrique s’élevait à 104 milliards de dollars en 2008, soit une
augmentation de 28 pour cent, mais le commerce de la Chine avec l’Afrique a
grimpé à 107 milliards de dollars. Le commerce bilatéral Chine Afrique a été
multiplié par 50 entre 1980 et 2005, décuplant rien que pour la dernière
décennie (1998-2008).
La double tournée africaine
du président Barack Obama, en juin 2009, et du secrétaire d’état Hillary
Clinton, deux mois plus tard, en Août, de même que l’investissement massif des
fonds philanthropiques américains de l’ordre de 90 millions de dollars sur cinq
ans en vue de contribuer au fonctionnement de 24 think tank de onze pays
d’Afrique (3) témoignent du souci des Etats-Unis de contenir la percée
chinoise. Un quart du ravitaillement énergétique américain proviendra d’Afrique
au cours de la prochaine décennie (2010-2020).
La militarisation de la
politique étrangère américaine en Afrique via la mise sur pied de l’AFRICOM
(African command) reflète ainsi l’incapacité des Etats-Unis à gérer de manière
purement économique leur compétition avec la Chine. Dans cette perspective, des
stratèges occidentaux n’hésitent pas à prédire un affrontement majeur entre la
Chine et les Etats-Unis pour le leadership mondial, à l’horizon de l’an 2030.
L’hostilité affichée par
Israël aux principaux fournisseurs d’énergie de la Chine, notamment l’Iran et
le Soudan, les liens de proximité établis entre Israël et M. Abdel Wahed
Nur, chef de la Sudan Liberation Army (SLA), en conflit avec Khartoum, un
proche de Bernard Kouchner, ministre français des Affaires étrangères,
constituent autant d’handicap à une percée diplomatique israélienne en Afrique,
de même que l’évolution de l’Islam dans l’Afrique subsaharienne pourrait
freiner quelque peu la progression israélienne en Afrique, au même titre que
son bellicisme anti-palestinien, que l’aura dont bénéficie l’Iran, première
puissance émergente de l’hémisphère sud à accéder au seuil nucléaire en dépit
du blocus occidental.
M. Abdel Wahed Nur,
chef de la Sudan Liberation Army (SLA), qui dispose d’un bureau de
représentation à Tel Aviv depuis février 2007, a d’ailleurs affirmé sans
ambages que s’il parvenait au pouvoir à Khartoum, il installerait une ambassade
soudanaise en Israël (4).
La Chine a engagé un
partenariat militaire avec 43 pays africains. Principal fournisseur d’armes
légères à l’Afrique tant pour des groupes armés que pour les gouvernements, la
Chine a aménagé trois sites de fabrication, au Soudan, près de Khartoum et deux
usines de munitions et d’armes légères au Zimbabwe et au Mali. La coopération
militaire concerne la fourniture d’armes et la formation du personnel. Des
accords de fourniture de matériels militaires ont été conclus avec la Namibie,
l’Angola, le Botswana, le Soudan, l’Érythrée, le Zimbabwe, les Comores ou la
République du Congo.
La Chine n’a pas hésité à
vendre au Soudan des avions de surveillance F-7 et des avions de transport Y-8
en pleine guerre civile, pendant la période où ses compagnies pétrolières
étaient engagées dans l’exploitation des gisements pétroliers de Muglad. Ces
ventes sont réalisées le plus souvent par la North Industry Corporation
(NORINCO) et Polytech Industries, la plus importante firme de vente d’armes de
l’armée chinoise (5).
Au total, la Chine consacre
45% de son aide au développement à l’Afrique grâce à une politique
d’investissement multiforme qui a permis à l’Afrique d’atteindre un taux de croissance
de l’ordre de 6%, son taux le plus élevé de ces trente dernières années. Dans
le domaine des services, la Chine a déclaré huit Etats africains comme
destinations touristiques officielles. Elle exporte son savoir faire industriel
et de la main-d’œuvre, envoie des docteurs et des infirmières sur le continent
et forme des fonctionnaires ainsi que des hommes d’affaires. Elle s’est engagée
à former 10 000 cadres africains entre 2004 et 2007, un programme qui s’ajoute
aux échanges traditionnels déjà existants. Depuis 1963, plus de 15 000 docteurs
chinois ont opéré sur le continent, traitant près de 180 millions de malades
atteints du SIDA et plus de 5 000 étudiants africains ont été envoyés dans les
universités chinoises.
L’Afrique, du fait de
l’Occident, est le continent qui a connu la plus forte dépossession de
l’histoire de l’humanité et continue de servir de dépotoir de la planète et
d’exutoire à ses maux. Dans l’esprit des Occidentaux, et de leurs alliés
israéliens, elle demeure un champ expérimental privilégie de leur expertise.
C’est en Afrique que l’on teste les médicaments comme tend à le prouver
l’admirable film anglais « la constance du jardinier ».
C’est l’Afrique qui détruit
sa faune et sa flore pour nourrir quotidiennement les européens de poissons
frais, comme tend à le démontrer le film « le cauchemar de Darwin »
et les ravages de la perche du Nil sur l’écosystème du bassin du Lac Victoria.
C’est l’Afrique aussi -mais pas uniquement- qui fait office de dépotoir des
déchets toxiques comme le révèle le scandale du cargo panaméen Probo-Kaola à
Abidjan (Côte d’ivoire) (6). C’est l’Afrique enfin qui fait office de continent
de l’immigration choisie et des sinistres écologiques ciblés, le continent au
patrimoine artistique pillé pour l’édification de grands musées à la gloire de
la culture universelle, comme c’est le cas pour le musée du Quai Branly en
France, mais dont les ressortissants sont renvoyés chez eux en guise de déchets
de l’humanité.
Dans ce contexte, ce qui
pourrait compromettre le plus les efforts de rapprochement entre Israël et
l’Afrique pourrait être le choix malencontreux de l’émissaire israélien pour
cette opération de séduction : Avigdor Liebermann, un ultra faucon réputé
pour sa xénophobie rance, écarté de ce fait de la gestion des dossiers du monde
arabe et des pays occidentaux, au profit de Ehud Barak, le ministre israélien
de la défense, dont l’affectation à l’Afrique pourrait apparaître comme un pis
aller, une sous-traitance au rabais du continent africain, la marque d’un mépris
suprême, un geste d’autant plus durement ressenti en Afrique qu’il émane d’un
pays au lourd passif ségrégationniste, ignoré de ce fait par l’Afrique du Sud,
l’autorité morale du continent.
Références
1- Le G20 va remplacer le
G8 pour gérer les problèmes économiques de la planète et les pays émergents
vont monter en puissance au sein du Fonds monétaire international (FMI) au
détriment des Européens en vertu d’un accord conclu jeudi 24 septembre à Pittsburgh
(Etats-Unis). Le compromis est, avant tout, une victoire pour la Chine, premier
bénéficiaire de la réforme des institutions internationales. La répartition des
droits était jugée inéquitable : la Chine (3,7 % des droits de vote)
pesait nettement moins lourd que la France (4,9 %) avec une économie une
fois et demie plus grande selon les chiffres du FMI.
2- « La République
Démocratique du Congo tente d’empêcher le pillage de ses ressources :
Manœuvres spéculatives dans un Katanga en pleine reconstruction », Colette
Braeckmann in « Le Monde diplomatique » juillet 2008 ainsi que
l’étude de Raf Custers, chercheur à l’International Peace Information Service
(IPIS) d’Anvers-Belgique, « l’Afrique révise ses contrats miniers »
paru dans le même périodique français à la même date.
3- Le Centre de recherche
pour le développement international (CRDI), la Fondation William et Flora
Hewlett et la Fondation Bill et Melinda Gates ont annoncé le 12 mai 2009 à
Dakar l’octroi d’une subvention de 30 millions de dollars américains en faveur
de 24 Think Tanks d’Afrique de l’Est et de l’Ouest. Les trois bailleurs de
fonds se sont engagés à y consacrer 90 millions USD au total. L’Initiative
Think tank se veut un investissement à long terme, sur une période d’au moins
10 ans. Pour les cinq premières années, le CRDI s’est engagé à verser 10
millions USD, la Fondation Hewlett, 40 millions USD, et la Fondation Gates,
également 40 millions USD. Les 24 Think Tanks bénéficiaires appartiennent aux
onze pays suivants :
•Bénin, l’Institut de
Recherche Empirique en Economie Politique (IREEP)
•Burkina Faso, le Centre
d’étude, de documentation et de recherche économique et sociale (CEDRES)
•Éthiopie, l’Ethiopian Development Research Institute (EDRI) et
l’Ethiopian Economic Association/Ethiopian Economic Policy Research Institute
(EEA/EEPRI)
•Ghana, l’Institute of Economic Affairs (IEA) et l’Institute of
Statistical, Social and Economic Research (ISSER)
•Kenya, le Centre for Research and Technology Development (RESTECH
Centre), l’Institute of Economic Affairs (IEA), l’Institute of Policy Analysis
and Research (IPAR) et le Kenya Institute for Public Policy Research and
Analysis (KIPPRA)
•Mali, le Groupe de
recherche en économie appliquée et théorique (GREAT)
•Nigeria, l’African Institute for Applied Economics (AIAE), le Center
for the Study of the Economies of Africa (CSEA), le Centre for Population and
Environmental Development (CPED) et le Nigerian Institute of Social and
Economic Research (NISER)
•Ouganda, l’Advocates Coalition for Development and Environment (ACODE),
l’Economic Policy Research Centre (EPRC) et le Makerere Institute of Social
Research (MISR)
•Rwanda, l’Institute of Policy Analysis and Research (IPAR)
•Sénégal, l’Initiative
prospective agricole et rurale (IPAR) et le Consortium pour la recherche
économique et sociale (CRES)
•Tanzanie, African Technology Policy Studies (ATPS), l’Economic and
Social Research Foundation (ESRF) ET Research on Poverty Alleviation (REPOA).
4- Dans un entretien
diffusé le 10 octobre 2008 sur la chaîne de télévision saoudienne Al-Arabiya,
Abdel Wahed Nur, le leader du Mouvement de libération du Soudan, a assuré que
son mouvement « proclame haut et fort : si nous arrivons au pouvoir,
nous ouvrirons une ambassade israélienne à Khartoum ». Une conférence sur
le Darfour avait d’ailleurs été convoquée, en hâte, en juillet 20O6, à Paris,
par l’écrivain Bernard Henry Lévy et Jacky Mamou, ancien dirigeant de
« Médecins sans frontières », trois jours après le déclenchement de
la guerre de destruction israélienne contre le Liban dans une tentative de
détournement de l’opinion publique européenne sur les agissements israéliens à
Beyrouth.
5- « L’évolution des
relations de l’Union Européenne et de la Chine avec l’Afrique
subsaharienne » de Joël Biova Dorkenoo, Mémoire ILERI – Paris (Institut
des Relations Internationales) Automne 2008.
6- Affaire du
Probo-Koala : Les résidus pétroliers se trouvant à bord du Probo-Koala,
qui avaient été déversés en 2006 dans des décharges d’Abidjan, en Côte
d’Ivoire, provoquant une dizaine de décès par empoisonnement, contenaient
environ deux tonnes de sulfure d’hydrogène, un gaz mortel en cas de fortes
inhalations, affirme le quotidien britannique The Guardian, dans son édition du
jeudi 14 mai 2009. Une analyse effectuée aux Pays Bas sur un échantillon des
quelque 500 tonnes de déchets du navire a relevé également la présence
d’importantes quantités de soude caustique. La société Trafigura, affréteur du
Probo-Koala, fait l’objet d’une plainte collective déposée par plusieurs
milliers de citoyens ivoiriens.
René Naba
Extraits de Cheik Anta DIOP: La recherche de l'antériorité de la Culture nègre dans l'Egypte ancienne ne doit pas verser dans : "Le nazisme à rebours"
PARTIE 2
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